clonage taxidermique
Le CLONAGE TAXIDERMIQUE traite de la multiplication
d'une image par un procédé simple : le pochoir.
Le pochoir est une surface plus ou moins dure
( cartons, feuilles de plomb, plastique rigide, papier épais, radiographies ou matériaux similaires...) évidée selon un motif
précis et à travers laquelle on projette n'importe quel type de peinture selon les divers supports possibles.
Il est le précurseur de la sérigraphie à la différence de l'emploi d'un carton léger plutôt que de la soie tendue sur un cadre et nécessitant une préparation du motif
et de découpes préalables.
L'avantage du pochoir est qu'il nécessite peu de matériaux et qu'il peut s'effectuer n'importe où. La maîtrise de la technique du pochoir demande une grande concentration, beaucoup de méticulosité et de patience. Il permet le traitement de l'image, en simplifiant les contrastes en de simples composants noir et blanc, nuit et lumière.
L'intérêt du pochoir dans la réalisation d'une fresque est de pouvoir travailler les détails, de multiplier à l'infini une même image. La réalisation d'une fresque murale exclusivement à l'aide de pochoirs nécessite une préparation de longue haleine. Pour cette raison, on y retrouve souvent des techniques de graff' pour les fonds, de grands lettrages ou quelques effets, avec toutes les libertés que permettent les caches.
Personnellement depuis longtemps je n'emploie plus de bombes aérosols qui me semblent cher et peu écologiques. J'imprime au moyen de rouleaux ou d'éponges avec toutes sortes de peintures solvables à l'eau. Ce qui me donne des applats nets et/ou texturés qui définissent mon travail.
Le pochoir contemporain reste méconnu car il n'appartient à aucune culture, il n'a suivi aucune mode. Il est soit utilitaire (déco intérieure, marquages de cimenteries ou routiers,...) soit graffiti urbain.
Le pochoir contemporain (urbain et underground) est apparut sur les murs des villes (principalement Paris) au environ des années '80. Il tire ses lettres de noblesse avec des artistes tels : Blek, Miss-tic, Nemo, VLP, Le Bateleur, Jeff Aérosol, Alexandre Orion, Nick Walker, Roadsworth, Banksy,....
Les pocheurs urbains restent rares trop rares.
La production et la diversité restent pourtant de mise.
L'inspiration est partout et les artistes foisonnent à travers le monde : tinku, Johnman Spraycan, 23rd Key's,
A l'instar du graffiti traditionnel, le pochoir est un art beaucoup plus ancien. On en retrouve déjà des traces à l'époque des hommes des cavernes qui marquaient les murs de leurs lieux d'habitation en soufflant des pigments de couleurs au travers de leurs mains.
Le Japon du 16°S au 18°S est célèbre pour ses maîtres dans l'art du pochoir sur cuir, papiers, kimonos, objets usuels et de décoration.
On retrouve ainsi, l'utilisation de la technique du pochoir à toutes les époques jusqu'à nos jours que ce soit dans la décoration intérieure (papiers peints, tissus,...) dans les oeuvres d'artistes pop-art (Lichtenstein, Warhol,...) dans les affiches de propagande ( Italie '45, mai '68,...) ou pour imprimer les codes routiers.
Le Japon du 16°S au 18°S est célèbre pour ses maîtres dans l'art du pochoir sur cuir, papiers, kimonos, objets usuels et de décoration.
On retrouve ainsi, l'utilisation de la technique du pochoir à toutes les époques jusqu'à nos jours que ce soit dans la décoration intérieure (papiers peints, tissus,...) dans les oeuvres d'artistes pop-art (Lichtenstein, Warhol,...) dans les affiches de propagande ( Italie '45, mai '68,...) ou pour imprimer les codes routiers.